
Vivre à l’étranger, c’est souvent une aventure exaltante. Mais lorsque le couple se délite, cette expérience peut vite devenir complexe, surtout face à un système juridique que l’on ne connaît pas.
Divorcer en France quand on est expatrié soulève des questions à la fois pratiques, émotionnelles et culturelles : quelle loi s’applique ? Quel juge est compétent ? Comment surmonter la barrière de la langue ?
Cet article vous aide à comprendre les étapes essentielles pour aborder cette transition avec clarté et sérénité, et à mieux saisir le rôle d’un avocat anglophone à vos côtés.
Le divorce en France : un cadre juridique spécifique à connaître
En France, le divorce est régi par le Code civil. Les deux formes de divorce les plus fréquentes sont :
- Le divorce par consentement mutuel, qui repose sur un accord total entre les époux (y compris sur les enfants et les biens).
- Le divorce contentieux, qui nécessite une décision du juge lorsque le dialogue est rompu ou qu’un désaccord persiste.
Ces catégories diffèrent sensiblement du droit anglo-saxon : en France, le divorce reste une démarche légale formelle, avec l’intervention obligatoire d’un avocat pour chacun des époux, et parfois d’un notaire.
L’un des points clés à retenir : même si vous n’êtes pas Français, vous pouvez divorcer en France si votre résidence principale s’y trouve ou si l’un des conjoints y réside durablement.
Êtes-vous concerné par la compétence du juge français ?
C’est la première question à se poser : le juge français est-il compétent pour prononcer votre divorce ?
Selon le droit européen, un tribunal français peut notamment intervenir si :
- l’un des époux réside habituellement en France ;
- le dernier domicile conjugal était en France et l’un des époux y réside encore ;
- ou les deux conjoints possèdent la nationalité française.
Prenons un exemple :
Emma, britannique, et Marc, français, vivent à Paris depuis cinq ans. Même si Emma n’a pas la nationalité française, le juge français est compétent, car leur résidence familiale se situe en France.
En revanche, si les deux époux vivent à l’étranger, d’autres juridictions peuvent être saisies. Dans tous les cas, la seconde étape sera de déterminer si la loi française s'applique à votre divorce.
Les étapes clés du divorce pour les expatriés
Même si chaque histoire est unique, les principales étapes d’un divorce en France sont les suivantes :
- Premier contact avec l’avocat → analyse de la situation, définition de stratégie et conseil sur la procédure la plus adaptée.
- Rédaction et signature de la convention de divorce (pour un divorce par consentement mutuel) ou saisine du tribunal (en cas de désaccord).
- Phase de négociation ou d’audience → échanges d’informations, propositions d’accords, passage devant le juge si nécessaire.
- Homologation ou jugement → le divorce devient effectif.
Pour les expatriés, cette procédure peut se dérouler à distance : certaines démarches peuvent être accomplies par l’intermédiaire de l’avocat, par visioconférence, ou via signature électronique.
Documents à prévoir et démarches pratiques
Les documents indispensables à la procédure de divorce incluent :
- un acte de mariage récent,
- des justificatifs de résidence en France,
- les actes de naissance récents des époux et des enfants,
- les preuves de revenus et patrimoine (ex. pour la pension ou le partage).
Si certains de ces documents sont rédigés dans une autre langue, ils doivent être traduits par un traducteur assermenté.
Cette étape, souvent négligée, est pourtant essentielle pour éviter tout blocage.
Les différences culturelles à ne pas sous-estimer
Au-delà de la loi, chaque pays entretient un rapport différent au divorce.
En France, la procédure reste très encadrée, là où d’autres cultures la traitent davantage sur le plan privé ou religieux.
Ces différences peuvent parfois accentuer le sentiment d’incompréhension. D’où l’importance d’un accompagnement bilingue, capable de traduire non seulement les mots, mais aussi les intentions : ce que signifie « pension alimentaire », « autorité parentale conjointe », ou encore « jugement définitif ».
Julie veille à créer un espace de dialogue où chacun se sent entendu, quelle que soit sa culture d’origine.
Pourquoi faire appel à un avocat anglophone en France
Lorsqu’on ne parle pas parfaitement français, la barrière linguistique peut ajouter une forme d’anxiété à une période déjà sensible.
Un avocat anglophone permet de :
- mieux comprendre la procédure et ses implications ;
- exprimer ses émotions et besoins sans filtre ;
- éviter les malentendus juridiques qui peuvent naître d’une traduction approximative.
Chez Julie Thibault Avocate, chaque accompagnement repose sur un principe simple : la clarté crée la confiance.
« Divorcer, ce n’est pas seulement tourner une page. C’est aussi réapprendre à écrire sa propre histoire — avec lucidité, respect et confiance. »
— Julie Thibault
En résumé
Divorcer en France quand on est expatrié, c’est avant tout comprendre un cadre nouveau et se sentir accompagné à chaque étape.
L’expérience peut être fluide, dès lors que la communication reste claire, les démarches bien anticipées et les émotions reconnues.
Julie Thibault, avocate en divorce à Paris, j'accompagne les expatriés anglophones et francophones avec bienveillance, rigueur et écoute.
Parce qu’un divorce ne se résume pas à des documents : il engage des vies, des familles et des avenirs à construire.


